Le début. Il y a eut tant de débuts dans ma vie. Le début de mes jeux. Le début mon premier miaulement. Le début de ma vue. Le début de mon ouïe. Le début de mon odorat. Le début de mon apprentissage. Le début de la prophétie. Le début de ma peur. Mais plus important que ceux-là, il y en a un autre. Le début de ma vie. Je ne me souviens pas de cet instant qui est à la fois le plus important et le plus insignfiant de ma vie. De cette seconde cruciale sans laquelle je n'aurait jamais connu la vie. Cette instant qui a fait que j'ai eu la chance d'exister. Mais également celui qui m'a obligé à souffrir à pleurer, à faire des sacrifice, à avoir peur. Je suppose que je ne le regrette pas, sinon je ne me battrais pas pour survivre.

Mais aussi important que le début il y la fin. La fin du début et la fin de la fin. La fin de la peur. La fin de l'enfance. La fin de chaque secondes. La fin de cette vie et le début d'une autre. Car la fin de chaque chose est le début d'une nouvelle. Et le début d'une chose est le début de sa fin. Le début de ma vie, fut le début de ma fin. Le début de la prophétie, le commencement de son achèvement.

Je sais tout cela. C'est pour ça que j'apréhende le pas que je vais faire, car il sera le début de la fin de ma course. Et que la fin de cette course marqueras le début d'une rencontre. Je l'apréhende et pourtant je le fait car je n'ai pas le droit d'en avoir peur. Je le dois à ma mère qui m'a donné la vie, et à mon frère qui m'a offert des jours de bonheur. A Nuage de Cristal qui m'a donné sa vie et Pétale de Lune qui m'offre un apprentissage. La vie m'a tant donné et je ne dois pas avoir peur d'aller à l'encontre de mon destin.

Alors je me suis mis à courir. Courir tant que je le pouvait. Courir vers là où mes patte m'emmenaient. Courir sans m'arrêter. Du moins sans m'arrêter avant la fin de cette course. Autour de moi les paysages défilaient, le camps, les champs, les herbes, la plaine puis la forêt. La forêt avec les branches sans aucune feuille. La forêt avec des feuilles maronâtresqui tapissent le sol. La forêt comme je ne l'avais jamais vu. Je connaissait le printemps et l'été, désormais je découvrai l'automne et la veille de l'hiver.
Puis une racine me fit trébucher, interrompant ma course. La fin arriva avant même que je ne l'ai décidé. Je me relevais avec le sentiment de ne pas être seul.